DOCUMENTS YVES LIGNON ET LABORATOIRE DE PARAPSYCHOLOGIE A L'UNIVERSITE DE TOULOUSE LE MIRAIL
par Richard D. Nolane
Les «zététiciens» et les officines qui leur sont plus ou moins liées, type AFIS, auraient du faire cause commune avec un Yves Lignon qui s'est fait une spécialité de la traque des charlatans dans le paranormal.
Mais pour cela il aurait fallu que ces pseudo-défenseurs de la «vérité scientifique» ne soient pas en réalité, et derrière un masque d'impartialité simulée, des sortes de commissaires politiques staliniens qui se sont donnés pour mission de détruire systématiquement toute recherche sur le paranormal. À la grande satisfaction de l'establishment scientifique, bien évidemment...
Mais face à la meute se sont dressés ici et là dans le monde universitaire français des gens de caractère (et, il faut bien le dire d'exception car se dévoiler dans ces circonstances c'est s'assurer, au mieux, un sérieux «ralentissement» de carrière...) comme Rémy Chauvin, Pierre Guérin ou... Yves Lignon qui est donc devenu une des bêtes noires des «zététiciens».
Ceux-ci n'ont eut de cesse de tenter de salir sa réputation, notamment en «prouvant» que l'Université de Toulouse-Le Mirail, où il enseigne les mathématiques et les statistiques, n'aurait jamais toléré officiellement ses activités de chercheur en parapsychologie.
Les trois documents présentés ici, et dont "zététiciens" et consorts se gardent bien de faire connaître l'existence au point d'en emlpêcher la publication sur Wikipedia, prouvent le contraire, au moins pour la période 1978, 1979 et 1980, sous la direction de Bartolomé Bennassar.
Non seulement l'Université a permis ces recherches ces années-là (dans un local fourni par elle et dont elle a laissé la jouissance à Yves Lignon durant... 34 ans!) mais elle leur a même octroyé des crédits !
YVES LIGNON
Tout ceci vient donc prouver que si Yves Lignon a été en conflit avec une direction universitaire hostile à partir du début des 1980, celle de Georges Mailhos (qui a trouvé un prétexte administratif pour supprimer les crédits alloués à Yves Lignon), il n'en n'a pas été de même auparavant.
À partir de la fin des années 1990, la situation s'est calmée sous la direction de Rémy Pech et celle de Daniel Fillâtre, même si les crédits ne sont pas revenus et si le Laboratoire de Parapsychologie de Toulouse a continué à n'être officiellement considéré que comme une activité «privée» de Yves Lignon (ce qui est rappelé par Remy Pech dans un courrier de 2002 repris par les «zététiciens»).
Toutefois, «activité privée» ou non, Yves Lignon ajoute que : «Deux étudiants envoyés par leur université sont même venus préparer des mémoires de parapsychologie sous ma direction:: David Leloup (psycho, Liége, Belgique) en 1996 et Estelle Cerruti (Sciences Po, Grenoble) en 1998.»
Ces trois pièces sont une lettre manuscrite de Bartolomé Bennassar du 2 janvier 1980 (indiquant que s'il n'existe pas d'UER de Parapsychologie à Toulouse-Le Mirail, les recherches d'Yves Lignon reçoivent quand même de l'argent du Comité scientifique...) et deux pièces comptables montrant le versement à Yves Lignon d'une somme pour les recherches sur les phénomènes paranormaux pour les années 1978 et 1979.
Bonne consultation de ces documents "dérangeants"...
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LA LETTRE MANUSCRITE DU PR. BARTOLOMÉ BENNASSAR, PRÉSIDENT DE L'UNIVERSITÉ DE TOULOUSE-LE MIRAIL, À YVES LIGNON.
Texte dactylographié pour favoriser la lecture :
«Université de Toulouse-Le Mitrail;
Le Président.
Toulouse, 2 janvier 1980.
Cher collègue,
Merci de ta lettre du 20 –12. En fait j'avais moi-même.reçu une
lettre identique de Pecker et répondu rapidement en donnant les
renseignements objectifs suivants :
- Pas d'existence d'une UER ou d'une section de parapsychologie.
- M. Lignon enseigne effectivement dans notre université, dans
l'UER de Maths.
- Il anime un centre de recherches en parapsychologie pour
lequel il bénéficie d'une petite aide du Conseil Scientifique à la
suite de la présentation d'un programme.
Je ne vois aucun inconvénient à ce que tu envoies à ce professeur la
la lettre beaucoup plus circonstanciée dont tu m'as donné connaissance.
Bien amicalement.
Signature.»)
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